VENDREDI 17:
"LES HÉRONS GARDE-BŒUFS"
Léon & Clémentine
Léon & Clémentine
Pour des raisons techniques évidentes, indépendantes de notre volonté, nous n'avons pu filmer cette interview.
Voici donc la retranscription de l'interview téléphonique.
Aujourd’hui nous allons vous parler des oiseaux que nous voyons voler, de chez nous, au dessus du moulin et de la rivière. Il y en a environ 200 tous les jours, qui partent le matin au levée du jour et reviennent par groupe de 30 ou 40 oiseaux pour se poser sur les îles du moulin et les îles du port de Cheffes. Pour cela nous interrogeons Dominique et Alain C., des voisins qui ont, comme nous, la chance d’habiter tout au bord de la rivière.
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Merci à Alain et Dominique C., Alain P. pour les photos.
Aujourd’hui nous allons vous parler des oiseaux que nous voyons voler, de chez nous, au dessus du moulin et de la rivière. Il y en a environ 200 tous les jours, qui partent le matin au levée du jour et reviennent par groupe de 30 ou 40 oiseaux pour se poser sur les îles du moulin et les îles du port de Cheffes. Pour cela nous interrogeons Dominique et Alain C., des voisins qui ont, comme nous, la chance d’habiter tout au bord de la rivière.
Clémentine : Bonjour, Alain et Dominique
Léon : Aujourd’hui vous allez nous parler des oiseaux que l’on voit sur Cheffes depuis début mars. Alors de quelle espèce s’agit-il ?
Alain : Cette espèce est le héron garde-bœuf.
Dominique : Ils font partis de la famille des ardéidés.
Clémentine : Dans cette famille y-a-t-il d’autre animaux connus?
Dominique : Très bonne question, les ardéidés comptent des hérons, des aigrettes, par exemple
Clémentine : Savez-vous pourquoi ces animaux s’appellent comme ça ?
Léon : Parce que ce sont les baby-sitter des veaux ?
Alain : Mais non, c’est parce qu’ils accompagnent souvent le bétail pour manger les insectes et des petits vertébrés qu’ils capturent en marchant doucement près des troupeaux.
Léon : Pourquoi de notre maison nous voyons moins d’hérons qu’avant ?
Alain : Tu sais, Léon, ce n’est pas que de votre maison : nous aussi on n’en voit beaucoup moins ces derniers jours. Et on ne sais pas pourquoi ?
Clémentine : J’ai une solution : on va appeler Emmanuel S., un de nos deux spécialistes des oiseaux chez les Têtards (le deuxième étant en Guadeloupe…)
DRING…DRING…DRING…DRING…
Clémentine : Allo Emmanuel, bonjour, nous avons des questions par rapport aux hérons garde-bœufs. Sais-tu pourquoi y-a-t-il moins d’hérons qu’avant ?
Emmanuel : Déjà si les hérons partent le matin et reviennent le soir c’est qu’il s’agit d’un dortoir et non pas d’une colonie. Et donc ils partent vers leur site de nidification et quitte leur dortoir.
Dominique : Du coup pourquoi sont-ils venus à Cheffes ?
Léon : Si j’ai bien compris c’est qu’ils étaient que de passage en attendant de retourner dans leur site de nidification.
Emmanuel : Oui c’est tout à fait ça Léon, tu as tout compris !
Clémentine : Sait-on à quel endroit ils vont faire leurs nids ?
Emmanuel : Ce que je sais : c’est que à ce jour dans le 49, l’espèce ne niche qu’au lac-de-Maine et sur une ou deux autres colonies proches d’Angers : le dernier recensement date de 2014 et donnait une soixantaine de couples sur les 3 sites en Maine-et-Loire. Cette année c’est le 11e recensement national des hérons nicheurs…
Léon : OK, merci beaucoup pour ces réponses.
Et voici que s’achève notre interview, merci à Dominique, Alain et Emmanuel pour toutes ces informations.
Clémentine & Léon CHOISY
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